QUAND LES GORGES DU TARN S'ENFONCE DANS L'HIVER
Je m’en doutais…
Pas même un bistrot pour se réchauffer,
Par même un verre de vin chaud, deux, trois…pour s’encanailler.
Les Vignes, gelé, givré, ankylosé,
L’hiver en pente douce,
Sa tribu de corbeaux qui gloussent.
Pas même un hôtel ouvert, poignées bloquées, portes verrouillées, volets fermés.
Pas même un restau d’ouvert, ardoises effacées, chaises empilées, je me serai bien tapé un faux-filet.
Route de La Malène, dernière Madeleine, je stoppe au stop,
Ce matin, j’ai lu « pour les Lions, ce sera un jour tranquille »….Finalement faut peut-être croire les horoscopes.
Au milieu du pont, un sapin branché sur le 220.
J’ai pensé « c’est peut-être divin ? »
Je me suis penché,
Le Tarn était calme, fluide, dans son lit, bien bordé.
Pour une nuit tranquille, à glisser jusqu’au Rozier,
Comme dans une voiture volée, pied au plancher.
J’aurai bien embarqué, suffisait juste d’embrayer.
Photo : Gorges du Tarn, les Vignes, le samedi 11 décembre 2021
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