Pékin -Express sur le GR736

Pékin -Express sur le GR736, Alain Niclot, bénévole sur Tarn Valley Trail, à la découverte du parcours de Tarn Valley Trail

« Mais tu sais où tu vas dormir ? »… »Ben, non, moi, j’vais faire ça style Pékin - Express ».
Sauf qu’arrivé en bus à Villefort, l’aventure Pékin-Express d’Alain Niclot débute mal, pas une porte qui s’ouvre, pas de gîte, pas d’hôtel, l’homme se résigne à grimper pour rejoindre, pédibus, Mas de la Barque. 1000 m positif, une grosse bavante, rien à manger dans le sac, l’ancien marin a de la réserve mais le doute s’installe.
Par chance, une voiture le dépasse, s’arrête, fait marche arrière et le prend en pitié pour le déposer à Mas de la Barque où il trouve un abri pour dormir.
Mais à 1440 m d’altitude, la nuit est froide, une évidence, le «petit» Alain, l'écureuil des gazelles de Millau (voir article en bas) grelotte toute la nuit et se réveille la gueule de travers.

Qu’à cela ne tienne, l’aventure débute enfin, découvrir le parcours de TARN Valley TRAIL en marchant à raison de 30 kilomètres par jour en 5 jours tel est le programme que s’est fixé ce bénévole des Templiers, coureur de 100 km au long cours (9h01’ à Belvès en 2006 alors qu’il est déjà V4).

Nous l’avions prévenu « tu sais Alain, ne pars pas trop tôt dans la saison car tu peux trouver encore de la neige et tu ne trouveras pas grand-chose à la fois pour dormir ou pour te ravitailler ». Mais l’homme est un cabochard et un dur au mal. La première étape, elle est conforme à nos prédictions, de la neige, des difficultés de navigation, des arbres couchés, il sort la boussole pour mettre le cap sur Pont de Montvert. 15 km au lieu de 30, le contrat n’est pas rempli.

Seconde étape, Alain Niclot est enfin dans le rythme, il enquille le Col du Sapet, Bédouès, Florac, Quézac dans la journée. Son endurance naturelle paie. Le soir, il perd sa carte et arrive avec une seule banane dans le sac. Le Vival du village d’Ispagnac est portes closes, il appelle « j’ai perdu ma carte et je n’ai rien trouvé à manger »… »T’inquiète, on a une bénévole qui part à Quézac, on te rapporte une carte et à manger».

A 10 heures du matin, il envoie une photo. On le découvre le sourire aux lèvres à dévorer un croissant, assis sur le pont du Tarn, le soleil inondant la vallée. En somme, l’espoir reprend, Alain reprend sa route, cap sur Millau. Le soir, il pointait à Sainte-Enimie…Sacré Alain ! Depuis, nous sommes sans nouvelle...c'est plutôt une bonne nouvelle !!!

> A lire le texte publié en 2018 sur Alain Niclot : https://www.facebook.com/FestivalDesTempliers/posts/alain-niclot-la-gazelle-de-laurasconnaissez-vous-la-gazelle-de-lauras-non-pourta/2298028403543471/

Post Facebook le 15 avril 2022

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